Il ne s’agit pas simplement d’un oubli de papiers parce qu’on a changé de veste ou de sac, il s’agit bien des risques encourus par une conduite sans permis de conduire.
Suspendu, annulé ou même jamais passé, on estime qu’une moyenne de 600 000 personnes conduisent plus ou moins régulièrement sans permis.
Une conduite qui n’est pas sans risques élevés en cas de contrôle avec en plus de l’amende, la possibilité de confiscation du véhicule et une inscription au casier judiciaire car oui, il s’agit bien d’un délit pénal.
Rouler sans permis, pourquoi et comment l’éviter ?
Depuis l’instauration du permis à points, l’augmentation des conducteurs roulant sans permis pour cause d’invalidation a été régulière.
De petits (ou grands !) excès de vitesse au non port de la ceinture de sécurité, une trentaine d’infractions conduisent à la perte de points sur le permis de conduire et suivant son style de conduite, on peut vite se retrouver au bord de la perte de son permis.
Outre reprendre rapidement une conduite respectueuse du code de la route, des stages permettent de regagner jusqu’à 4 points perdus avec certes :
- Une contrainte financière, le budget moyen pour une journée de stage étant de 200 euros ;
- Une contrainte de temps car il est nécessaire de réaliser ce stage avant la perte du dernier point.
Pour ceux qui roulent sans jamais avoir passé le permis, 2017 sera une année qui devrait faciliter leur retour dans le droit chemin avec un accès facilité au permis de conduire.
En effet, la réforme du permis de conduire vise à le moderniser et à le rendre plus accessible à tous via :
- Une offre tarifaire à 1 euro par jour ;
- Une réduction des délais d’attente à 45 jours maximum pour passer l’examen afin de contenir le nombre d’heures de conduite en auto-école.
Quand il est trop tard, les conséquences peuvent être lourdes
Lorsque l’infraction a été constatée, la conduite sans permis de conduire peut avoir des conséquences lourdes car il s’agit bien d’un délit pénal qui en tant que tel pourra, en plus d’amendes et de peines d’emprisonnement, être mentionné à votre casier judiciaire.
Fichier centralisé et dépendant du ministère de la Justice, le casier judiciaire archive toutes les condamnations pénales d’un individu.
Si sa consultation complète (le bulletin n°1) est réservée à l’administration judiciaire et pénitentiaire, une demande de consultation du bulletin n°2 peut être faite par tous les établissements publics et des employeurs privés.
Certes il sera nécessaire au recruteur de justifier de sa demande au regard de l’emploi à pourvoir mais sachez qu’une condamnation peut vous empêcher de passer un concours de la fonction publique ou restreindre votre accès à certaines professions.
Comme pour la réforme du permis de conduire, 2017 ouvre des changements importants avec la mise en place d’une amende forfaitaire qui réduirait le nombre de condamnations mais attention, ce « cadeau » des pouvoirs publics ne concernent pas les permis annulés, les récidivistes et les mineurs.